Le papillon se dépose sur la fleur
Ses deux grandes ailes illuminant le pré;
Or, argent, vermeille, tout un arc en ciel mélangé
Enlacé par une lune en paleur.
Battement d'aile.
Un brin d'air frais caresse le champs
Comme une douce brise de prinemps.
Qui traverse le ciel.
L'alizé ondule lentement et en douceur
Sur la colline et sous la brume estivale
Faisant danser avec ardeur
Le feuillage des chênes et la rosée matinale.
Le vent s'accélère et son rugissement grandit
Les nuages s'échappent et la nature s'enfuit,
Mais il continue sa folle course et s'étend
Jusqu'aux recoins du continent.
Le ciel devient noir et le Souffle se ressère
Comme une lame aiguisée, il tranche et il déchire
Plus rien ne l'arrête, pas même les plus vastes mers
Il a conquis le plus grand de tous les empires.
La Vie se terre, la Vie se cache comme elle peut,
Dans les villes, les maisons, derrière des murs ...
Mais bientôt, sous la triste pénombre des cieux,
Juste la plainte du vent qui murmure.