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  • HYMNE A LA BEAUTE
    Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
    Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
    Verse confusément le bienfait et le crime,
    Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

    Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;
    Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
    Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
    Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

    Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
    Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
    Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
    Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

    Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
    De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
    Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
    Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

    L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
    Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
    L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
    A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

    Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
    Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
    Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
    D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

    De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
    Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
    Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
    L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?

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  • . *♥*ღ*♥*ღ*♥*ღ*♥*ღ*♥*ღ *♥*
    Tu les comptes, ces heures ?
    Moi, je les connais par ur.
    P
    uis je les oublie.
    Trop nombreuses, elles m'ennuient

    Tu les entends, ces secondes ?
    Je les écoute ces ondes.
    Puis elles disparaissent, perdues
    dans un bruit sourd continu.

    Tu le
    s sens, ces années ?
    Mo
    i, je les as déjà oubliées.
    Puis elles reviennent d'un coup
    et
    dans mon ur font des trous.

    T
    u les vois, ces minutes ?
    Je
    les accompagne dans leur chute
    Puis à nouveau, elles recommencent
    Mo
    i, je reste en bas et je pense :

    Le
    temps entre mes doigts s'amuse.
    To
    ujours masqué, souvent il abuse.
    Se
    jouant de mon âme pour son bon usage
    il
    est le plus fort et c'est bien de son âge.

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